Refus scolaire, isolement, pleurs sans raison, regard égaré, phobie nocturne, trouble de sommeil… dans la pédopsychiatrie, ces diagnostics sont très descriptifs d’un état de dépression infantile mais ils peuvent se tromper. Si ces indices se manifestent d’une façon durable et devient de plus en plus agressif, avec une douleur morale, on peut parler de vrais symptômes de dépression infantile qui est très clair à détecter.
Par contre, on peut se trouver face à des indicateurs qui sont paradoxaux, comme un surinvestissement scolaire, une mysophobie ou une peur de la saleté, un très grand intérêt à une seule chose, un enfant qui prouve un seul sentiment à l’égard de tout événement, décès ou fête, il ne réagit pas ou c’est un enfant qui s’avère trop sage sans aucun signe d’hyperactivité.
Quand vous parlez à votre enfant d’un sujet, il vous répond par ‘’ j’ai envie de rien.’’ Dans un état depressif, il s’exprime très mal. ‘’ je ne me sens pas bien ‘’ , ‘’ je ne suis pas beau’’, ‘’ je suis nul’’ … ce sont des phrases très fréquentes par un enfant dépressif.
Que faire ?
D’abord, il faut savoir que parler avec votre enfant ne va pas uniquement régler le problème, mais il va rassurer votre enfant de votre présence. Vous êtes le modèle à suivre pour lui, et vous voir proche de lui, entrain de l’écouter parler, lui fera regagner sa confiance en lui-même.
Visez à rencontrer des psychothérapeutes, qui vont vous aider à avoir une dimension ludique pour l’expression de votre enfant.
Contactez un pédopsychiatre et exposez tous les signes que vous avez pu noter.
Documentez-vous sur la dépression infantile et cherchez des sujets qui traitent ce problème.
Revoyez votre couple et votre quotidien, si vous trouvez que votre enfant absorbe de vous, pensez à une thérapie de famille.
