Au cours de la grossesse, le cerveau se met en ébullition et les pensées négatives surgissent : vais-je être à la hauteur ? Le bébé, sera-t-il en bonne santé ?
Sous tension, la future maman n’arrive plus à profiter de sa grossesse car un stress accru s’installe !
Lié à une situation nouvelle qui demande de l’adaptation, ce stress prénatal est légitime et n’a aucune conséquence grave car il finit souvent par s’apaiser. Les inquiétudes s’estompent et le bonheur d’être bientôt mère reprend le pas. Mais si la maman est nourrie par un stress récurrent qui s’intensifie au fil des mois, il peut alors avoir des effets négatifs sur elle et son bébé :
- Il peut être responsable d’un accouchement prématuré ou au contraire retarder l’accouchement, voire le bloquer durant des semaines.
- Des complications obstétricales peuvent se manifester quand le stress est trop lourd à porter : contractions utérines, tachycardies, hypertension artérielle…
- L’excès de cortisol, l’hormone du stress peut passer la barrière placentaire et atteindre le sang du fœtus. Le développement du bébé pourrait alors être perturbé : troubles de l’alimentation, du sommeil ou de l’attention, hyperactivité, anxiété…
En tant que maman, vous devez donc faire très attention à ne pas trop stresser, accepter le fait que la peur est compréhensible et ne pas la laisser vous envahir. Accueillir cette peur sans tenter de la fuir, ne pas se juger ou culpabiliser, méditer, se relaxer, prendre le temps de souffler et se recharger d’énergie positive.