Vers 2 ans, beaucoup d’enfants traversent la fameuse période du « non ! ». Au lieu de pleurer pour montrer leur mécontentement, ils se font aussi comprendre par le langage. L’âge du non est l’occasion pour l’enfant de s’affirmer. On fait le point sur cette phase particulière de la croissance.
- La phase du non : tracez les limites !
- Si l’enfant annonce ses objections sans discernement, c’est sa manière d’utiliser le pouvoir et de tester son étendue. Cela dit, il a plus que jamais besoin que les parents fassent respecter la loi et définissent clairement des limites.
- Toutefois, il n’est pas recommandé d’ignorer l’envie de l’enfant de donner son avis pour qu’il ne pense pas que les parents cherchent à nier son existence.
- Laissez l’enfant prendre des initiatives et exprimer son désaccord sans oublier qu’il a besoin d’être guidé, avec fermeté et douceur.
- Contournez l’obstacle : S’opposer directement aux refus répétitifs de l’enfant conduit à une épuisante épreuve de force. Essayez de transformer ses « non » en jeu et apprenez à désamorcer le conflit sans lui donner le sentiment de perdre la face.
- Limitez les refus : Moins vous répondrez « non » aux demandes de l’enfant, moins il l’utilisera, il est donc préférable de réserver les refus catégoriques aux choses les plus décisives.
- Félicitez-le : Quand l’enfant vous accorde un « oui », admirez sa réponse raisonnable et valorisez-le. N’hésitez pas à lui montrer ce qu’il y gagne : une maman souriante et sereine ou même une petite récompense.