Des études récentes ont prouvé que l’accouchement par voie naturelle protégeait les nouveau-nés de plusieurs maladies infectieuses et respiratoires. Qu’en est-il des bébés nés par césarienne ? Est-il possible de les protéger et comment ?
Des microbes pour une bonne santé
Vous avez certainement constaté que de plus en plus de bébés naissent par césarienne pour diverses raisons, et donc ratent un voyage à travers le canal de naissance, où leur corps est recouvert de fluide chargé de microbes. Ce voyage écrasant et juteux recouvre les bébés avec les microbes vaginaux de leurs mères. Les bébés qui naissent par césarienne sont plutôt colonisés par des bactéries qui vivent sur la peau.
Beaucoup d’études ont démontré que cette différence peut avoir des implications importantes sur la santé du bébé, et que les microbes que ramasse le bébé lors d’une naissance vaginale renforcent son système immunitaire et combattent des troubles comme l’obésité, l’asthme et plusieurs autres allergies. Remplacer les microbes du vagin dont le bébé n’a pas profité pourrait être une bonne alternative.
Comment faire lors d’une césarienne ?
Une heure avant la césarienne, vous pouvez insérer une compresse de gaze pliée et humide dans votre vagin pour ramasser le liquide. Normalement, la compresse pleine de microbes va sortir avant que la césarienne ne commence.
Dans la minute qui suit la naissance du bébé, faites passer la compresse en la frottant d’abord sur les lèvres du bébé, sur son visage, son tronc, puis ses bras, ses jambes, ses organes génitaux, son anus et enfin son dos. Le frottement du corps entier doit prendre en moyenne 20 secondes.
Beaucoup d’études montrent que les microbes sont importants, et maintenant les bactéries des nouveau-nés peuvent être manipulées d’une manière assez simple.
Si vous n’êtes pas aventurière, vous pouvez aider votre bébé né par césarienne d’autres façons, en l’allaitant, en pratiquant beaucoup de peau à peau avec lui les premiers jours, en le portant en écharpe, en le massant et en évitant les antibiotiques inutiles.