L’allaitement prolongé présente de nombreux avantages pour la maman comme pour l’enfant, particulièrement pour la santé physique et psychique. Mais y’a-t-il un âge en particulier pour penser à arrêter le sein ?
A quel âge parle-t-on d’allaitement tardif ?
Il n’existe pas de définition de l’allaitement prolongé, car cela dépend de la perception qu’a une population par rapport à l’allaitement. En Suède, allaiter un bébé de 12 mois n’est pas considéré comme étant un allaitement tardif, c’est le cas aussi au Maroc d’ailleurs.
En réalité, chaque maman est libre de définir son seuil. Il est à noter que l’OMS aussi recommande l’allaitement maternel jusqu’aux deux ans de l’enfant, en complément de la diversification alimentaire.
Allaitement prolongé : quels avantages pour l’enfant ?
Le lait maternel reste un aliment complet tant qu’un enfant en a besoin. Cela lui permet d’avoir une alimentation équilibrée sans oublier le rôle protecteur du lait maternel contre les allergies et les virus. D’ailleurs, l’allaitement au-delà de 6 mois s’accorde sans problème avec la diversification alimentaire. Il peut se résumer à une ou plusieurs tétées qui réconfortent le matin, le soir ou la nuit. Enfin, il représente un point de repère pour l’enfant qui doit généralement s’habituer à un nouveau mode de garde.
Les avantages de l’allaitement prolongé pour la mère :
Plus une femme allaite longtemps, plus elle diminue les risques de certains cancers, notamment le cancer du sein. L’allaitement au-delà de 6 mois favorise aussi la perte de poids, vu que les kilos de la grossesse servaient essentiellement comme “stock” pour cette période. Sans oublier l’effet des hormones de l’allaitement sur l’humeur. Ces hormones permettent à la maman d’être plus patiente et plus empathique avec ses enfants.